Ce devoir est si évident qu'il a été observé dans la loi naturelle: Abraham, Gen., XIV: Il lui donna (à Melchisédech) la dîme de tout.

 Et notre Jacob dit au chap. XXVIII: La dîme de tout ce que vous me donnerez, je vous l'offrirai.

 Il en était de même des Gentils, comme le témoigne Pline, parlant de la dîme de l'encens donnée au dieu Sabin.

 L'existence de ce précepte dans l'ancienne Loi est évidente: Je donne la dîme de tout ce que je possède.

 Malheur à vous, hypocrites, qui payez la dîme de la menthe, de l'aneth et du cumin, et qui négligez les choses les plus graves de la loi, la miséricorde, la justice et la foi; il fallait faire ceci et ne pas omettre cela, [190].